Histoire politique et juridique du pays : L'Allemagne, telle qu'elle existe aujourd'hui, est une construction relativement récente. En effet, le pays ne s'est unifié qu'à partir de 1871. Avant cette date, l'Allemagne était divisée en plusieurs territoires, indépendants les uns des autres, qui formaient le monde germanique. Les premières mentions de tribus germaniques datent du Ier siècle av. J.-C., dans les écrits grecs et romains. Ceux-ci signalent la menace que représentent les tribus germaniques dont la grande majorité se situait à l'est du fleuve du Rhin. Tenant compte de la menace posée par ces tribus, l'Empire Romain a tenté d'annexer les territoires germaniques, sans toutefois y parvenir complétement. A partir du IIIe siècle, plusieurs tribus germaniques commencent à s'incruster dans les territoires romains ; certaines s'étant unifiées en ligues, comme les Francs ou les Alamans.
Histoire politique et juridique du pays : Tandis que l'espace sénégambien est occupé depuis le Paléolithique, la région a été sous l'influence de plusieurs formations politiques africaines. Il s'agit notamment des Empires du Ghana, du Mali, de Gao, Jolof, et Songhaï. Depuis le XVe siècle, plusieurs puissances européennes étendent leur influence au Sénégal. Les portugais y fondent plusieurs comptoirs commerciaux suivis des Britanniques et Néerlandais qui se font concurrence sur la traite des Noirs. Suite à cela, les Français s'installent à Saint Louis en 1659. Après la conférence de Berlin en 1885, la France étend durablement son emprise au Sénégal. A partir de 1895, le territoire est rattaché à l'Afrique Occidentale française. Une union éphémère, la Fédération du Mali, est créée entre le Sénégal et le Mali en 1959, mais est rapidement dissoute. En 1960, le Sénégal obtient son indépendance. La République mise en place alors était un régime parlementaire, similaire à celui de la 4e République française. Mais, en 1962, le Président du Conseil Mamadou Dia et quatre autres de ses ministres sont arrêtés et emprisonnés pour « tentative de coup d'Etat ». Senghor en profite pour instaurer un régime présidentiel fort. Il introduit néanmoins le multipartisme en 1976. En 1981, Abdou Diouf lui succède à la tête du pays et reste au pouvoir jusqu'en 2000. En 2000, Abdoulaye Wade est élu Président de la République. Il s'agit de la première alternance que connaît le pays, après un pouvoir exercé sans discontinuer par les socialistes depuis l'indépendance. Durant son mandat, Abdoulaye Wade amende la constitution afin d'étendre les pouvoirs de l'exécutif. En 2012, alors qu'il décide de briguer un troisième mandat, il est défait par Macky Sall et le pays connaît sa seconde alternance. Le nouveau président introduit un référendum constitutionnel pour réduire le mandat présidentiel de 7 à 5 ans et limiter le nombre de mandats à deux. Il est réélu en 2019 et supprime d'emblée le poste de premier ministre. Début 2021, il fait face à des émeutes qui embrasent le pays. Elles sont déclenchées suite à une affaire judiciaire impliquant Ousmane Sonko, le principal opposant de Macky Sall. La situation politique reste tendue car cette affaire est vue comme une tentative de museler l'opposition et de préparer le terrain pour une candidature à un troisième mandat, qui serait totalement inconstitutionnelle.
Histoire politique et juridique du pays : La France a connu de nombreux systèmes politiques au fil du temps. Depuis le IIe millénaire av. JC, le territoire qui y correspond est notamment occupé par la civilisation celtique et les peuples gaulois. Il est ensuite annexé par Rome en 51 av. JC à l'issue d'une série de campagnes militaires connues sous le nom de « Guerre des Gaules ». Suite aux invasions germaniques, le territoire est unifié par le Roi Clovis Ier (481-511) et deviendra dès lors une monarchie jusqu'à la Révolution française, en 1789. C'est à la suite de cette révolution qu'ont vu le jour les premiers codes et les premières organisations politiques et juridiques de la France moderne. En effet, c'est à cette époque qu'ont eu lieu l'unification du Code Civil et du système judiciaire français mais aussi la première unité politique se réclamant du peuple français, le Serment du Jeu de Paume, qui constitue l'acte de naissance de l'État actuel.
Depuis la tentative d'unification du pays et d'ébauche d'un gouvernement central par les Idrissides (788-954), l'évolution des institutions politiques marocaines se caractérise schématiquement par quatre grandes temporalités. La monarchie traditionnelle, avec l'avènement au XIème siècle du sultanat, précède l'instauration du protectorat français dans la zone sud du Maroc et espagnol dans la zone nord, avec une zone internationale à Tanger (1912-1956) qui jette les bases d'une structure étatique moderne. A partir de l'indépendance de 1956, une période d'institutionnalisation progressive du pouvoir s'étale jusqu'à l'institution en 1962 d'une monarchie constitutionnelle et l'adoption de la première Constitution du pays. Depuis cette date, plusieurs constitutions ont été adoptées et les institutions politiques actuelles ont été mises en place. La Constitution du 1er juillet 2011 rompt avec la vision centralisatrice de l'État et indique dans son article 1er que « l'organisation territoriale du Royaume est décentralisée, fondée sur une régionalisation avancée ». Le système juridique marocain est étroitement lié à l'histoire du pays et aux différentes périodes qui ont vu l'émergence puis la superposition d'un nombre conséquent de strates juridiques. Le système juridique marocain contemporain est en effet le résultat de l'imposition progressive d'une législation nationale unifiée sur l'ensemble des territoires du pays. Le régime politique précolonial, maintenu et consolidé sur la base du Makhzen par le Protectorat, a joué un rôle important dans la construction d'une forme originale d'État-nation qui a permis d'étendre le contrôle étatique sur l'ensemble du Maroc. L'hégémonie du droit positif issu du protectorat dans le système juridique marocain correspond à la mise en place d'une législation nationale dans le pays. Calqué sur le modèle français de centralisme juridique, ce processus exclut la légitimité de règles non étatiques ; seul l'État peut dès lors produire du droit. Dynamique de la présence historique de l'Islam dans le pays : La présence de l'Islam au Maroc remonte aux conquêtes arabes des VI et VIIe siècles .L'arrivée des armées arabes au Maghreb commence par la prise de Tripoli en 643. Par la suite, le Général Uqba Ibn Nafi mène une armée de plusieurs milliers d'hommes à travers l'Afrique du Nord. Se faisant, il progresse rapidement vers le Maroc, puis se dirige vers le sud du pays jusqu'à la vallée du Drâa. L'islamisation du Maroc se fait progressivement. Au VIIIe siècle, le pays comptait encore de nombreuses concentrations juives, chrétiennes et païennes. L'insurrection Kharidjite de 740 qui partit de Tanger, marque le début de la distanciation de l'Islam du Maroc de celui d'Orient .En parallèle, on assiste également à l'émergence de plusieurs entités berbéro-musulmanes, parfois hétérodoxes, tels que les Burghwata (744-1058), l'Emirat de Sijilmassa (758-1055), et Nekor (710-1019). L'islamisation du Maroc s'accélère avec la venue de la dynastie des Idrissides (789-985). Son premier souverain, Idriss Ier, petit fils du cousin du prophète Ali bin Abi Talib, porte le titre d'Imam, et s'attelle à propager l'Islam dans le pays. Les Idrissides constituèrent ainsi la première dynastie musulmane à gouverner le Maroc. Ils contribuèrent également à façonner son identité. La dynastie Almoravide (1040-1147), dynastie amazighe originaire du Sahara, contribua à l'unification politique et religieuse du Maroc. Elle adopte, par ailleurs, l'Islam sunnite malékite. Cette école doctrinale de l'Islam sunnite, issue des enseignements de l'Imam Malik bin Anas (711-795) favorise comme source de jurisprudence les pratiques des premiers habitants de Médine, en plus du Coran, de la Sunna, de l'Ijma'(consensus) et du Qiyas (raisonnement par analogie). Le malékisme s'installera durablement en Afrique du Nord par la suite.
Des formations politiques ont existé en Algérie depuis l'époque antique. Aux IV et IIIe siècle avant JC émergent plusieurs royaumes berbères auquel succède le royaume plus connu des Numides (202-46 av. JC). Le Royaume Numide, qui se retrouve au milieu d'une querelle entre Carthage et Rome lors des guerres puniques, établit des alliances avec les deux puissances. En 46 av. JC, la Numidie est finalement annexée par Rome. A terme, celle-ci divise l'Afrique du Nord en trois provinces, la Maurétanie Tingitane, la Maurétanie césarienne et l'Afrique proconsulaire. Au Ve siècle, dans le contexte des invasions de tribus germaniques en territoire romain, les Vandales et les Alains traversent le détroit de Gibraltar et s'installent en Afrique du Nord (429-533).Un siècle plus tard, l'Empire Byzantin, lance une tentative de reconquête des territoires romains d'Afrique, mais ne parvient pas à rester durablement dans la région.
Histoire politique et juridique du pays : La Tunisie a connu divers types d'organisation politique depuis l'époque antique. Les phéniciens y fondent Carthage, dont l'influence s'étendra à une grande partie de la Méditerranée occidentale entre 814 et 146 av. JC. Le territoire est par la suite annexé par Rome, et devient une partie de la province d'Afrique proconsulaire. Au Ve siècle, il tombe aux mains des Vandales qui y fondent un royaume en 435, puis est reconquis par les Byzantins un siècle plus tard.
Les premières formations politiques en Grèce ont vu le jour au IIIe millénaire av. J.C., notamment avec la civilisation cycladique centrée sur la mer Egée. A l'âge du Bronze, c'est au tour de la civilisation minoenne de rayonner sur la méditerranée orientale. Au IIe millénaire, ce sera la civilisation mycénienne qui s'étend cette fois ci sur une partie de la Grèce continentale. Suite à une période dite des « siècles obscurs », de nouvelles structures politiques prennent forme à partir du VIIIe siècle, caractérisée par l'essor de cités-états. S'en suivra la période dite de la Grèce classique aux Ve et IVe siècles av.J.C. Cette dernière est marquée par l'épanouissement des arts, du théâtre, de la philosophie et de la littérature, mais également par des guerres entre les grecs et l'empire perse, ainsi que par l'émergence des deux cités rivales d'Athènes et de Sparte, qui se confrontent dans la guerre du Péloponnèse (431-404 av. J.C). Suite aux campagnes d'Alexandre qui se lance à la conquête du voisin Perse (336-323 av. J.C), la Grèce rentre dans la période hellénistique, et sa culture étend son influence sur un territoire englobant l'Asie mineure, la Mésopotamie, l'Iran et l'Egypte.
L'histoire de l'Egypte remonte au 4e millénaire av. JC, avec l'unification politique de la Basse et la Haute Egypte sous le règne de Namer. La civilisation égyptienne connaitra son apogée et son expansion territoriale lors du Nouvel Empire (1550 – 1070 BC). L'Egypte tombera par la suite sous l'influence de la Perse achéménide (525-402 av. J.C et 443-332 av. J.C.) puis de la Grèce hellénistique à partir de 332 av. JC. L'indépendance de l'Egypte prend fin lorsque celle-ci est finalement annexée à Rome en 30 av. J.C. Elle passera par la suite au contrôle de l'Empire romain d'Orient en 395, puis sera conquise par les armées arabes à partir de 639. Cette année marque le passage du pays à la période arabo-musulmane. L'Egypte passera par la suite sous l'emprise de différents pouvoirs, notamment ceux des Califats des Rashidun (632-661), des Omeyades (661-750), des Abbassides (750-935), des Fatimides (909-1171),le Sultanat des Ayyubides(1171-1260) et le Sultanat des Mamelouk (1250-1517). Enfin, elle sera incorporée à l'Empire ottoman à partir du XVIe siècle.
Domestic Violence (DV) is a universal phenomenon that affects millions of women of all social strata worldwide. It is the most pervasive, common, under-recognized, underestimated and under-reported type of violence against women. It reflects discriminatory social norms, stereotypes, impunity and gender inequality. It is all too often considered as a "private, family issue", widely accepted and minimized although it impairs the full enjoyment of life and fundamental rights and freedoms by victims and survivors who are overwhelmingly women. Domestic Violence (DV) is a development challenge and has a high economic and social cost, including health and medical costs, death, suicide, depression, lost productivity, lost income, , psychological consequences and trauma, increased stress, reactive violence, reduced ability to study or find and hold a job, judicial and prison costs, economic insecurity and abuse, debt, housing instability, homelessness, inter alia1. Beyond data and statistics, DV undermines autonomy and represents an enormous loss in terms of wellbeing not only for the women affected but also for the men who share their lives, for their children, their families and their societies. The Compendium on International and National Legal Frameworks on Domestic Violence (the "Compendium") provides a survey of the key international and regional instruments as well as national legislation as they relate to domestic violence.
The Basic Law of the Kingdom of Saudi Arabia does not guarantee gender equality. To the contrary, gender inequality is built into Saudi Arabia's governmental and social structures, and is integral to the country's statesupported interpretation of Islam, which is derived from a literal reading of the Koran and Sunna.1 In issuing religious opinions, state-funded ulema (religious scholars) generally avoid consideration of judicial precedent and evolving social contexts, so that their offi cial posture resists pressure for change, especially when it comes to controlling women's behavior.